lunes, 2 de enero de 2017

"Doñana puede ser declarada en peligro por la UNESCO"

MEMORIAS DE DOÑANA.

ACROÁTICA nº 36 .  2 de enero del 2017.  

         Estimado lector/a:
         El hecho objetivo de que se estén publicando cientos (sic) de noticias sobre las agresiones a Doñana en todos los medios de comunicación, nacionales e internacionales, incluido el prestigioso Le Monde que me ha hecho una extensa entrevista que adjunto a continuación, demuestra la absoluta verdad de todo lo que narro en mis memorias, que abarcan casi 50 años de mi intensa relación en todos los aspectos con este paraíso cada vez más amenazado y degradado.
         Agradezco a mis más de 5.600 lectores de 44 países, que han leído 16.500 páginas de estas memorias, su interés y sensibilidad y les deseo un 2017 más positivo, democrático y ecológico que el nefasto 2016.
         Como siempre, mi más cordial saludo. Jesús de Vozmediano.

Le Monde, 26-12-2016.


A la pointe sud de l’Espagne, Doñana, un paradis en péril

Le parc national de 130 000 hectares sauvages, fréquenté par six millions d’oiseaux migrateurs par an, pourrait être le premier site européen à rejoindre la liste noire du Patrimoine mondial de l’Unesco
LE MONDE | 26.12.2016 à 06h41 • Mis à jour le 26.12.2016 à 10h28 | Par Sandrine Morel (El Rocio, envoyée spéciale)

Des hérons cendrés, des oies sauvages et des nettes rousses survolent les marais de Doñana, dans le sud de l’Andalousie. Ses longues pattes dans l’eau, une spatule blanche remue la vase de son large bec aplati. La silhouette d’un majestueux ibis se dessine entre les dernières lueurs rouge et or du ciel, au soleil couchant de ce soir de décembre. Au loin, on distingue des dizaines de cigognes, dont de rares noires, mais aussi des cerfs et des daims. Du surprenant village d’El Rocio, où les hommes et les femmes se promènent à cheval sur des rues non goudronnées, de terre et de sable, buvant un verre que les serveurs leur apportent au pied de leur monture, la vue est époustouflante.
« Si l’on n’est pas capable d’améliorer ce paradis, qu’au moins on ne le détruise pas », souffle, jumelles à la main, l’écologiste Juan Romero, porte-parole de la plate-forme Sauvons Doñana. Grâce aux pluies du début du mois de décembre, les marais se sont gorgés d’eau et les flamants roses sont revenus. C’est une bouffée d’oxygène. Mais pour combien de temps ? « Doñana dépend aujourd’hui des eaux de pluie, alors qu’il se nourrissait auparavant des rivières et aquifères », résume Jesus Vozmediano, avocat spécialiste en droit environnemental, membre du patronage de Doñana pendant vingt-cinq ans.
La réserve de Doñana est un lieu magique, situé à la pointe sud de l’Espagne, à une heure de Séville, au cœur de la province de Huelva. Créé en 1969, il a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1994. Au croisement de l’Europe et de l’Afrique, de la Méditerranée et de...

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